Cette série de photographies fait apparaître des lieux plongés dans un état de somnolence, éclairés alors même qu’ils sont dépourvus de toute présence humaine. 

Le petit périmètre figé dans la nuit apparaît alors presque comme un intérieur, il y devient un espace autant mental que physique où le silence est comblé par nos propres projections.

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Dans une temporalité dilatée et incertaine, cette mise en scène suspend malgré elle ces lieux dans un état de torpeur d'où émane une dramaturgie latente.