Déployant un paysage que l'on regarde depuis l’intérieur, en délaissant presque totalement les repères du sol, du ciel et de l’horizon; cette série photographique tente d’appréhender la sensation de densité d’un sous-bois luxuriant, tout en se confrontant au paradoxe de la planéité de l’image.

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Les grands formats des tirages révèlent un entrelacs de détails, des lignes de branches s’entrecroisent et dessinent une végétation foisonnante aux formes remodelées par l’épaisseur des mousses. Le regard circule ainsi à la surface du tirage photographique en cherchant à se frayer un chemin dans l’enchevêtrement des branches, bien que constamment mis en échec par la matérialité du support.

 

L’expérience immersive de déambulation laisse alors place à des cadrages qui appellent autant au hors champ qu’à leur contrechamp, cadrant sans encadrer.